Meublons
Farfouillant dans mes archives pour trouver de la matière, je tombe sur ceci. Cette entrée a un an aujourd'hui.
Parfois lorsque je suis triste, au bord des larmes pour de profondes raisons c’est-à-dire sans raison apparente, pas même à moi, me vient une sorte d’exaltation. C’est un sentiment que j’ai peine à décrire. D’abord parce qu’il me fait honte ; si j’étais communiste, je dirais qu’il est effroyablement bourgeois. Ensuite parce qu’il ne correspond à rien de précis, qu’il est confus et contradictoire. Une vague oppression de la poitrine, mais de la bonne sorte. Une effervescence intellectuelle faite de saillies méchantes, principalement dirigées contre moi. Une légèreté étrange. Une envie d’écrire, enfin.
Rigolo, non ?