Lu ici :

[Reif Larsen] imagine ensuite les territoires littéraires que les livres électroniques pourraient explorer le jour où ils sortiront de leur coquille. Un livre électronique innovant pourrait faire exploser les frontières de la page. Des images pourraient apparaître telles des fantômes derrière les mots, ou flotter au-dessus d’eux. A la place d’une couverture, on pourrait avoir une sorte de bande-annonce multimédia. Le texte pourrait être avantageusement complété par des éléments multimédias comme de la voix, de la musique, de la vidéo et même par quelques scènes osées qui auraient été supprimées, par différentes possibilités laissées au lecteur dans le récit ou des critiques faites en temps réel sur Twitter.

Et vroum, vroum ! faisait la mobylette. Tout y est, même Twitter dans le rôle du serveur pour le jeu en ligne. Il ne manque plus guère que les DLC, mais j’ai bon espoir ; ainsi un roman en trois tomes ne sera bientôt plus une trilogie, mais un jeu et ses deux extensions.

Finalement, rien d’étonnant à ce que la littérature de gare règne sur l’édition numérique : ce sont d’abord ses besoins qui se voient comblés par le nouveau médium. Car quoi de mieux qu’un slip en fourrure ? Mais ! Un slip en fourrure qui parle, voyons !